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Unifa

Les engrais dans la tourmente

La question russe a dominé l’assemblée générale de l’Union des industries de la fertilisation (Unifa), le 18 juin à Paris.

Les engrais dans la tourmente

« L’Europe et la France sont dépendantes de la Russie pour environ 20 % de leur approvisionnement en engrais », note Jacques Fourmanoir, passé le matin-même de la vice-présidence à la présidence de l’Unifa, en remplacement de Delphine Guey qui évoque sans détour une « invasion des engrais russes ». Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, la Russie est entrée dans « une économie de guerre » et vend ses engrais « 10 à 15 % en dessous du prix de marché », explique-t-elle. « Nous sommes passés d’une dépendance au gaz russe à une dépendance aux engrais russes », étant entendu que « le gaz représente 90 % du coût de production d’un engrais azoté ». En conséquence : « 10 à 20 % des capacités européennes de production d’engrais sont à l’arrêt ». En France, où le marché de la fertilisation avoisine 2...

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